10 mai 2008
Une nuit violente où le vent gémit à la limite
Une nuit violente où le vent gémit à la limite des portes closes. Un vieux fantôme se glisse derrière moi et murmure à mon oreille tandis que de ses doigts glaçés pénétrent la surface de ma chair : "Remember".
Une nuit à frémir sous la morsure goulue des souvenirs à se tordre sous le coup de butoir. La mémoire au labeur germe de mille graines. Le souffle de ta vie s'éteint sur mes lèvres.
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